« Galerie d'Art urbain » de Lisbonne

1. Contexte

Le projet a été initialement développé dans le quartier historique de Bairro Alto, au sein de la capitale portugaise de Lisbonne, 524 282 habitants. Lisbonne est une ville mondiale, présentant à la fois les signes du cosmopolitisme et une identité forte, culturellement diversifiée, et très imprégnée de la culture européenne et de l’influence des pays lusophones. Malgré une vie culturelle très dynamique, Lisbonne est également marquée par l’existence de plusieurs groupes sociaux qui représentent à la

fois un risque de pauvreté et d’exclusion sociale, et qui sont parfois éloignés des pratiques culturelles grand public ou indépendantes. Toutes ces tendances se retrouvent à Bairro Alto, qui est non seulement le quartier de Lisbonne où la vie nocturne est la plus active, mais qui représente aussi et surtout le lieu privilégié de la dimension communicationnelle de la ville et qui est une invitation ouverte à la réflexion sur les pratiques et les praticiens de l’art urbain. La « Galerie d’Art Urbain » (GAU) a originellement émergé pour conserver un ensemble de panneaux de rue, appelant artistes et écrivains à travailler sur leur transformation visuelle. À partir de cette demande initiale, une stratégie toujours en fonction aujourd’hui a été développée dans le but d’élargir l’intervention à d’autres quartiers, pas seulement pour sauvegarder plusieurs des meilleurs productions visuelles mais également pour définir des méthodes d’identification et de répertorisation des résultats de telles expressions culturelles dans les villes. L’action du GAU a depuis élargi les enjeux et ses orientations, développant des projets se concentrant sur l’animation et la pédagogie, et formulant de nouvelles réponses créatives pour la promotion de l’inclusion sociale.

GAU est né d’un partenariat avec une entreprise du secteur privé dans le cadre du processus de rénovation urbaine de Bairro Alto, qui impliquait, entre autres, de retirer les inscriptions faites sur les murs de ses principales rues et de désigner des espaces définis où le graff et l’expression des arts de la rue seraient autorisés. La Galerie d’Arts Urbain est donc ensuite apparue comme une sorte de structure de conservation, responsable des secteurs autorisés dans les environs de Bairro Alto et de l’ouverture des appels aux artistes et aux écrivains pour les interventions artistiques. Quoiqu’il en soit, au fur et à mesure du processus, il est devenu évident que le nettoyage des murs représentait également une oblitération de l’histoire et de l’identité de Bairro Alto, et que ces inscriptions constituaient de toute manière des discours méritant une représentation visuelle.

GAU a donc été chargée de nouvelles responsabilités qui ont permis de structurer une stratégie innovante de gestion de l’art de rue et du graff, ainsi que des interventions vandales, auparavant vues comme des questions critiques et centrales dans les politiques de conservation du patrimoine culturel. Jusqu’alors, ces inscriptions étaient toutes considérées comme illégales et comme des formes non-autorisées d’expression culturelle, mais après avoir réalisé qu’elles étaient en fait également pertinentes pour décrire l’identité et l’histoire du quartier, la pratique n’a plus été remise en question. Par conséquent, une nouvelle politique est née : d’abord, la nécessité de reconnaître ces formes visuelles comme faisant pleinement partie de l’univers plastique et contribuant à concrétiser esthétiquement l’espace public ; ensuite, le besoin de sensibiliser la communauté des praticiens de ces formes visuelles à l’importance de la conservation du patrimoine tangible et au respect des vestiges anciens de notre culture ; et enfin, donner une visibilité et garder la trace des meilleurs productions de cet univers, les conservant en tant que productions artistiques témoins pour la compréhension de notre culture présente.

GAU A ORIGINELLEMENT ÉMERGÉ POUR CONSERVER UN ENSEMBLE DE PANNEAUX DE RUE, APPELANT LES ARTISTES ET ÉCRIVAINS À TRAVAILLER SUR LEUR TRANSFORMATION VISUELLE.

Cette nouvelle responsabilité de GAU sur la ville a permis de donner une visibilité et un espace légitime à la communauté des praticiens graffeurs, dont la plupart étaient des jeunes résidant en marge et en périphérie des courants culturels principaux ; cela a permis de garantir la promotion d’une ville interculturelle et solidaire qui accueille, intègre et offre les conditions d’une expression culturelle aux différentes communautés qui habitent la ville, ainsi qu’au développement de nouvelles politiques et pratiques de conservation du patrimoine culturel, comme le soulignent les objectifs stratégiques des politiques culturelles de la municipalité de Lisbonne.

2. Lisbonne et la culture

Le cadre des politiques culturelles de Lisbonne implique une ville ouverte, interculturelle et cosmopolite où une vie culturelle intense est construite et reconstruite par la population qui habite et visite la ville. Il va donc de soi que la culture est garante de la capacité à se projeter dans le futur, permettant à la ville de réaliser ce que nous sommes et ce que nous voulons être, ainsi que qui sont les autres, ce qui les motive et, surtout, permettant aux acteurs de prendre conscience de la manière dont ils peuvent travailler ensemble pour améliorer la ville qu’ils habitent. Par conséquent, la culture émerge comme facteur stratégique et structurel à la fois dans la création et dans la préservation des identités, et comme catalyseur du changement et du progrès au regard du futur. La culture est alors considérée comme une dimension transversale à plusieurs politiques, faisant l’objet d’une évaluation par ses médiateurs et vue comme un ensemble de capacités qualitatives pour maximiser les résultats de différentes formes d’interventions dans la ville.

Concernant le graff et l’Art de rue, la stratégie développée par GAU obéit à plusieurs principes qui méritent d’être détaillés, à savoir : la promotion de la liberté d’expression artistique dans l’espace public, donnant de la visibilité et de la légitimité à ces communautés jusqu’alors pour la plupart reléguées au cadre illégal. Avant GAU, les opportunités d’emploi légales ouvertes aux écrivains et aux artistes de rue et leur permettant de performer librement sans crainte d’une intervention policière étaient très peu nombreuses. De nos jours, on peut observer l’augmentation des activités en lien avec l’Art urbain, structurant la communauté grandissante des performeurs et constamment renouvelée par les artistes et les écrivains, ce qui permet différents parcours et carrières, toujours plus éloignés des pratiques illégales et du vandalisme. Non seulement la diversité des parcours académiques, culturels et sociaux augmente, mais l’importance de la communauté d’artistes de rue, jusqu’alors majoritairement des hommes, aussi.

GAU se base également sur un autre principe fort, celui de la citoyenneté artistique, qui permet et encourage les projets dans le domaine des arts urbains et qui habilitent n’importe quel citoyen à s’exprimer artistiquement dans l’espace public. Cela permet par la suite de développer des projets qui impliquent la participation des communautés locales, convoquant transversalement toute la ville. Un exemple de cela est le développement d’une action de sensibilisation aux pratiques de l’art urbain : chacun a eu la possibilité de faire l’expérience d’une performance d’art de rue, ce qui a permis de déconstruire les préjugés sociaux qui sont toujours intrinsèquement associés à la pratique du graff et de l’art de rue, et qui les relient au vandalisme. Le troisième principe guidant l’action de GAU se fonde sur l’appropriation de tous les citoyens de leur responsabilité dans la construction de l’identité esthétique de Lisbonne, promouvant les valeurs de la participation démocratique, de l’inclusion sociale, de l’importance du dialogue intergénérationnel et de la réduction des conflits entre les différents groupes ethniques via la culture.

LA CULTURE ÉMERGE EN TANT QUE FACTEUR STRATÉGIQUE ET STRUCTUREL À LA FOIS DANS LA CRÉATION ET DANS LA PRÉSERVATION DES IDENTITÉS, ET COMME CATALYSEUR DU CHANGEMENT ET DU PROGRÈS AU REGARD DU FUTUR. LA CULTURE EST ALORS CONSIDÉRÉE COMME UNE DIMENSION TRANSVERSALE À PLUSIEURS POLITIQUES.

3. Objectifs principal et spécifiques et mise en oeuvre du projet

3.1. Objectifs principal et spécifiques

L’objectif principal de GAU est la promotion de la citoyenneté artistique, reconnaissant le graff et l’art de rue comme des expressions importantes de la culture contemporaine, et simultanément augmentant la sensibilisation et prévenant l’émergence d’interventions vandales, tout en se fondant sur un dialogue intensif avec la communauté artistique du graff et de l’art de rue qui fournit une offre vaste et très diversifiée d’opportunités de production au sein de l’univers de ces pratiques esthétiques. Les objectifs stratégiques soulignés par la municipalité sont les suivants :

  1. Mettre en œuvre une politique de proximité auprès des citoyens pour améliorer la relation entre la ville et ses habitants ;
  2. Promouvoir une ville interculturelle et solidaire qui accueille, intègre et offre les conditions de l’expression culturelle aux différentes communautés qui habitent la ville ;
  3. Institutionnaliser et promouvoir l’intense vie culturelle en qualifiant et en consolidant les institutions, les agents et les projets culturels ;
  4. Développer une politique structurée de conservation du patrimoine ;
  5. Promouvoir Lisbonne en tant que ville ouverte à l’innovation.

Ces objectifs stratégiques encadrent l’action du Département de la Culture de la municipalité (DMC, en Portugais), qui est lui-même en charge de deux domaines d’intervention – le Département de l’Action Culturelle (DAC) et le Département du Patrimoine Culturel (DPC). L’action de la ville dans les domaines de la culture est également rendue possible par l’entreprise de la ville dans le domaine de l’animation culturelle et urbaine (EGEAC). En ce qui concerne GAU, les objectifs spécifiques suivants sont à mettre en évidence :

  1. Renforcer et diffuser la sensibilisation au patrimoine ;
  2. Augmenter la sensibilisation sur les questions et les enjeux de la rénovation urbaine ;
  3. Promouvoir la conservation du patrimoine ;
  4. Encourager au respect des différents discours créatifs existants dans la ville ;
  5. Stimuler la recherche, la connaissance et la reconnaissance de l’art de rue ;
  6. Déconstruire les stéréotypes et les préjugés ;
  7. Stimuler le résultat de ces formes d’expression culturelle ;
  8. Renouveler l’intervention artistique dans l’espace public ;
  9. Promouvoir la citoyenneté artistique ;
  10. Promouvoir l’inclusion sociale.

UNE NOUVELLE POLITIQUE EST NEE : D’ABORD, LA NECESSITE DE RECONNAITRE CES FORMES VISUELLES COMME FAISANT PLEINEMENT PARTIE DE L’UNIVERS PLASTIQUE ET CONTRIBUANT A CONCRETISER ESTHETIQUEMENT L’ESPACE PUBLIC ; ENSUITE, LE BESOIN DE SENSIBILISER LA COMMUNAUTE DES PERFORMEURS DE CES FORMES VISUELLES A L’IMPORTANCE DE LA CONSERVATION DU PATRIMOINE TANGIBLE ET AU RESPECT DES VESTIGES ANCIENS DE NOTRE CULTURE.

3.2. Actions

Le projet de GAU est intégré au DPC et donne un cadre aux objectifs stratégiques qui visent à permettre et à donner de la visibilité aux expressions culturelles des communautés résidentes, mais également à la conservation du patrimoine dans la mesure où les productions de communication visuelle sont considérées comme des témoins pertinents du présent pour les générations futures.

Le projet GAU a été marqué par une série d'objectifs qui ont organisé et diversifié les modes d'interventions et qui ont été la base de la création d'une galerie d'art urbain. L'idée centrale derrière GAU était une plateforme conçue comme une base disponible, à la fois abstraite dans sa conceptualisation et concrète dans son action, et suffisamment accessible et ouverte pour permettre l'émergence de 5 domaines principaux d'intervention connectés aux secteurs urbain, touristique, économique, social, patrimonial et artistique. Par conséquence, GAU a adopté 6 axes d'intervention:

  • Le domaine d'intervention artistique, qui implique des événements et l'appui d'approches conservatrices de l'art urbain ;
  • Le domaine dédié à la pédagogie et à la sensibilisation du public ;
  • La stratégie de promotion et de communication ;
  • Le processus de répertorisation et d'inventaire qui implique la systématisation du listage des productions d'art urbain existantes, de la révolution du 25 avril à aujourd'hui ;
  • Le domaine de la recherche et la publication qui permettent de considérer la structuration des espaces et du temps pour la recherche, l'étude et la réflexion consacrée à ce phénomène créatif dans la multiplicité, ainsi que la publication de résultats ;
  • La stratégie internationale qui intègre GAU dans de nombreux réseaux européens de créativité urbaine et l'échanges d'artistes.

Les principales actions mises en œuvre ont été développées selon les domaines d'intervention précédents. Concernant l'implication d'artistes internationaux dans les chantiers développés dans les villes concernées, on peut notamment remarquer le projet CRONO, mis en œuvre entre 2010 et

2011 (Os Gémeos, Blu, Sam3, Ericall Cane, Lucy McLauchlan, Boris Hoppek, Mom, Akay) et le projet Underdogs, également promu par l'artiste de rue reconnu nationalement, Farto aka Vhils, qui a permis d'amener à Lisbonne un ensemble d'artistes internationaux, tels que Insteresni Kazki, Cyrcle, How & Nosm, Nunca ou l’artiste de rue Pixel Pancho. GAU a aussi développé des projets impliquant principalement des artistes nationaux comme le projet « Faces of the Blue Wall », en partenariat avec l’hôpital psychiatrique de Lisbonne, qui consistait en une intervention sur ses murs. Finalement, on peut noter le projet « Nature Vivante », développé en partenariat avec le groupe Immochan, qui s’est exporté au-delà des frontières de la municipalité, atteignant Setubal et Alfragide.

Les méthodologies d’intervention développées par GAU doivent également être mises en évidence, car elles reposent sur un modèle collaboratif de relation entre le département de la municipalité et les leaders communautaires, les organisations et les associations, avec une cogestion de la stratégie pour les panneaux de rue et les zones autorisées qui a été considérée comme un modèle de réussite concernant la sensibilisation à l’importance des formes légales d’expression d’art urbain.

Au regard de leurs conditions sociales et économiques, l’intervention a également été recommandée dans les quartiers dits « critiques », dans la mesure où ceux-ci devaient faire face à de sévères problèmes liés à la drogue, aux forts taux d’abandon scolaire, et aux conflits interethniques ; mais également dans les quartiers ayant un niveau de vie élevé. Dans ces territoires, GAU interagit avec des agents déjà présents dans le secteur et implique directement la communauté et les artistes locaux, en les mélangeant avec d’autres artistes nationaux ou internationaux dans le but de réduire la prolifération des inscriptions illégales et, surtout, de promouvoir les expériences de vie inclusives qui peuvent outrepasser les barrières sociales et qui génèrent des identités plastiques, renforçant le bien-être et l’enracinement au sein de ces territoires.

GAU a aussi créé son propre média de communication, le Magazine GAU, une publication semestrielle qui en est aujourd’hui à sa 6ème édition, avec une anthologie recouvrant ses 3 ans d’existence, ainsi qu’une anthologie du travail produit entre 2012 et 2013 éditée par ZEST et intitulée « L’Art Urbain de Lisbonne ». GAU a également développé une stratégie de social media sur Facebook (https://www.facebook.com/galeriadearteurbana) ainsi que sur internet. Dans le domaine de la pédagogie et de la sensibilisation au public, on peut mettre en évidence le programme « Recyclez votre regard », l’une des interventions les plus transversales de la galerie. Le projet comprend une intervention artistique dans les conteneurs de recyclage de verre (en forme d’igloo), qui touche presque toute la ville et autour de laquelle différents auteurs de tous âges et de tous milieux sociaux ont été réunis.

Dans le champ de la recherche et des publications, GAU a fourni un soutien au développement de la recherche et des études dans le domaine de l’art urbain auprès de plusieurs chercheurs. Elle développe une base de données qui répertorie les productions d’art urbain, afin d’en préserver et d’en sauvegarder la mémoire, et de les rendre accessibles pour de futures recherches, productions ou partages de connaissances. Parmi les résultats, on peut relever environ 350 interventions du tissu urbain qui ont généré :

  • La diversification et la croissance des communautés associées à l’art urbain ;
  • L’augmentation du nombre de bâtiments offerts par le secteur privé donnant lieu à des interventions artistiques ;
  • L’intérêt croissant des artistes internationaux en vue d’une intervention à Lisbonne ;
  • L’augmentation exponentielle des sponsors et partenaires qui travaillent avec GAU dans le but de développer des projets d’art urbain ;
  • L’augmentation du nombre de chercheurs et d’étudiants intéressés par ces questions.

LE PROJET DE GAU EST INTÉGRÉ AU DPC ET DONNE UN CADRE AUX OBJECTIFS STRATÉGIQUES QUI VISENT À PERMETTRE ET À DONNER DE LA VISIBILITÉ AUX EXPRESSIONS CULTURELLES DES COMMUNAUTÉS RÉSIDENTES, MAIS ÉGALEMENT À LA CONSERVATION DU PATRIMOINE.

4. Impacts

4.1. Impact sur le gouvernement local

L’impact direct de GAU a été la prise de conscience des responsables publics de l’importance de l’Art Urbain à la fois en tant que patrimoine méritant d’être capitalisé et comme moteur des processus de renouvellement urbain. Plus récemment, une nouvelle loi régulant les inscriptions visuelles et déléguant aux municipalités la responsabilité d’autoriser ou d’interdire les inscriptions visuelles a été promulguée. Les meilleures pratiques de GAU ont été diffusées auprès d’autres municipalités portugaises (Almada, Setúbal et Loures, entre autres) et d’autres villes à travers le monde, telle que Quito (Équateur) ou Barcelone (Espagne), qui ont créé leur propre Galerie d’Art Urbain.

4.2. Impact sur la culture et sur les agents culturels

Ces impacts peuvent être observés d’une part au travers des inscriptions elles-mêmes, ainsi que via les techniques et esthétiques qui témoignent d’une amélioration notable. L’augmentation et la diversification des histoires de vie, des parcours et des carrières des performeurs d’art urbain peuvent également être observées.

4.3. Impact sur le territoire et sur la population

La promotion de la citoyenneté artistique, tout comme la liberté d’expression artistique dans l’espace public, ont des impacts sur la qualité de la vie démocratique de la ville, et sur le dialogue entre les différents groupes sociaux. Sensibiliser aux débats et aux questions critiques portant sur l’Art urbain permet de diffuser les comportements de sauvegarde et de respect envers le patrimoine culturel et les autres biens publics, ainsi que la promotion de la qualité artistique des productions d’art urbain.

4.4. Impacts transversaux

L’un des impacts transversaux les plus importants a été l’attention internationale accordée à la ville par le biais de l’actualité et des informations à travers le monde entier, favorisant la diffusion des valeurs de la tolérance et du cosmopolitisme.

GAU renforce sa pédagogie et ses programmes de sensibilisation des publics en organisant davantage d’activités pédagogiques (visites thématiques, ateliers, conférences), en s’adressant à des publics qui vont de l’école primaire aux plus âgés. Le projet a aussi pour intention de concentrer son attention sur les quartiers dits « critiques », en se constituant partenaire sur d’autres projets pensés pour ces territoires, visant à traiter des questions liées au graff ou aux inscriptions artistiques de rue. GAU essaye également de renforcer son internationalisation en approfondissant ses relations avec d’autres instances qui traitent des mêmes questions et en soutenant l’échange entre les artistes nationaux et internationaux.

5. Informations relatives

La Ville de Lisbonne a été candidate à la première édition du « Prix International CGLU – Ville de Mexico – Culture 21 » (janvier-mai 2014). Le Jury du Prix a rendu son rapport final en juin 2014 et a sollicité la Commission culture de CGLU pour la reconnaissance de ce projet comme une pratique exemplaire de l’Agenda 21 de la culture.

Candidature approuvée en septembre 2014.

Bonne pratique publiée en novembre 2014.

Cette fiche a été rédigée par Luísa Arroz Correia Albuquerque, Adjointe à la culture pour la Maire de Lisbonne, Dr Catarina Vaz Pinto.

Contact: luisa.arroz (at) cm-lisboa.pt

Site web: Issuu: http://issuu.com/galeriadearteurbana

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“Urban Art Gallery” of Lisbon