La Carrera del Gancho : la fête, moteur de la dynamisation d'un quartier, Saragosse

1. Contexte

Au cœur de Saragosse, ville de 680 000 habitants, en plein centre historique (le 2ème plus étendu d'Espagne), se trouve le quartier d'El Gancho, apparu il y a 800 ans lorsque le marché a été déplacé en dehors de la ville romaine. Lié étroitement au commerce, ce quartier était devenu monumental et noble, mais au fil du temps, il a été peu à peu déserté par les familles aisées, qui choisissaient des zones où les services étaient de meilleure qualité, laissant place à des familles plus modestes au profil socio-économique moyen voire bas. Au milieu du siècle dernier, de nouveaux voisins s'installent, et 35 % de population se renouvelle : immigration intérieure (provenant des zones rurales, populations gitanes) et immigration extérieure européenne (Portugal, Roumanie, etc.), africaine (Maroc, Algérie et pays subsahariens) et latinoaméricaine (Équateur et autres). Ce processus a fait d'El Gancho un quartier qui s'est dégradé, marginal et peu sûr, où se concentrent des poches de pauvreté, avec des indices élevés de survieillissement, de solitude, d'inégalité, d'absentéisme chronique, de chômage, de problématiques associées au désœuvrement des jeunes, à la toxicomanie et à la criminalité. Dans le quartier d'El Gancho, les relations entre les voisins avaient cessé, tout comme les relations du quartier avec le reste de la ville, conséquence du processus d'auto-dégradation, où les personnes devenaient de plus en plus isolées, face à une perte d'identité et de visibilité, peu à peu exclues de la pratique culturelle.

En 2000, la Fondation Federico Ozanam participe à des actions culturelles dans le quartier Berlioz (quartier de Pau en France) et prend l'initiative d'agir pour améliorer le quartier d'El Gancho au moyen d'une action commune, de l'art et de la culture. C'est ainsi que se développe le Projet de dynamisation de quartier. La Carrera del Gancho naît en 2004, comme un projet de dynamisation sociale et culturelle, pour stimuler la cohabitation interculturelle et améliorer la cohésion sociale, à travers un travail éducatif et préventif qui renforce les compétences de la communauté pour apporter des réponses plus adaptées aux défis à affronter. Les expériences socioculturelles de La Carrera ont servi de référence à la rédaction de différents plans d'actions du gouvernement local :

  • Plan global pour le centre historique (1997) : coordination et développement de la revitalisation urbaine et socio-économique du centre historique, avec l'intégration de la culture comme élément clé de la récupération du territoire.
     
  • Plan de revitalisation du centre historique (2010), « La Culture Transforme le Centre » : ce plan envisage l'influence de l'activité culturelle dans le quartier, en particulier l'expérience de La Carrera, en projetant des actions d'amélioration et d'utilisation de l'espace public : urbanisme, mobilité, logement, friches urbaines, environnement, équipement socioculturels.
     
  • Plan directeur stratégique pour les services sociaux de Saragosse 2012/2020 : plan qui reconnaît et intègre les expériences et actions culturelles en tant qu'outils d'activisme social.

Le caractère même du quartier a permis de développer la Fête comme élément commun à toutes les cultures, grâce à son composante participative ludique et à sa vocation de rue. À El Gancho, les gens se connaissent, se respectent et se valorisent, et cette appréciation mutuelle reste la clé de la réussite de cette initiative qui a réussi à regrouper voisins et agents sociaux et culturels autour d'un objectif commun : surmonter les difficultés sociales, à travers un modèle de participation ouvert à tous les voisins, en réduisant l'élitisme d'exclusion associé habituellement à la pratique artistique.

La carrera est née de l'objectif de promotion d'un processus global visant à améliorer le territoire, son habitabilité, la cohabitation, la relation entre les personnes et à construire et préserver son identité.

2. Saragosse et la culture

À la fin de la dictature, Saragosse a choisi d'utiliser comme outil la culture populaire afin de signifier le changement démocratique de la ville et a encouragé la participation comme principal élément d'identité de ses habitants. L'esprit festif a mené les gens à sortir dans la rue mettant ainsi en évidence sa capacité d'intégration et de solidarité. Un héritage qui inspirera les structures de gestion et les pratiques postérieures. En raison du peu de structure du secteur culturel local, le gouvernement de la ville a mené et protégé le modèle de gestion autonome en ressources publiques, équipements et financement.

Cependant, ce modèle d'application générale n'a pas pensé aux différences de croissance du secteur et a laissé de côté d'autres nécessités qui, dans des territoires plus socialement défavorisés, requièrent une attention plus singularisée et solidaire. Un renouvellement de la formule s'est alors avéré nécessaire tout comme le passage de flambeau aux agents culturels et aux habitants dans la gestion et la prise de décisions. Au cours des 10 dernières années, la Municipalité a abandonné progressivement son rôle de «producteur» pour devenir un catalyseur de propositions suggérées par le secteur même, améliorant également la durabilité et le caractère participatif des programmes et projets et contribuant au développement et au renforcement de l'industrie culturelle locale. Une plus grande complicité s'est établie avec les autres domaines professionnels devant la conviction consensuelle de la culture comme facteur de régénération territoriale et bien-être social.

En 2009, un grand processus de participation s'organise (à l'occasion de la candidature de Saragosse comme Capitale Européenne de la Culture, intégralement fondée sur les principes de l'Agenda 21 de la culture) afin d'élaborer de nouvelles politiques culturelles pour la ville (Plan Directeur Saragosse Culture 2020) : partage de la culture, inspiration et ouverture aux expériences contrastées du modèle d'auto-gestion responsable qui s'applique dans le quartier et son efficacité éprouvée dans le développement de La Carrera. Ce changement s'est reflété dans les politiques développées par la Municipalité :

  • élan d'initiatives partagées public/privé
     
  • passage de la gestion d'espaces jusqu'ici publics au secteur privé

La Carrera naît en 2004 du problème et du conflit, motivée par l'urgente nécessité de combler les graves déficiences sociales, à travers la Fête populaire, participative, intégratrice, durable et sans normes établies ; à partir de l'intuition et de l'expérience accumulée au cours des éditions successives. Pour La Carrera, la résolution de problèmes quotidiens/réels a été et a pour objectif de faire prendre conscience du conflit et de l'isoler, en encourageant la participation.

L'Agenda 21 de la culture se développe en 2004 à partir de la logique de nécessité. La culture comme élément réparateur peut permettre de mettre en scène le problème, de le traiter et d'en éviter l’aggravation. La Carrera est une démonstration claire de la réalité des objectifs et engagements de l'Agenda 21 de la culture et symbolise l'opportunité de sa mise en œuvre : problématique-nécessité-intervention-difficultés-réussites. Des objectifs et outils identiques légitiment les consensus évidents :

  • Respect de la diversité pour renforcer l'identité partagée.
     
  • Voisinage, identité et appartenance, en renforçant la pleine reconnaissance des habitants.
     
  • Identité contre standardisation globalisatrice.
     
  • Fête populaire et célébration, créatrice de liens et de rénovation de la diversité culturelle.
     
  • Processus ouvert d'intégration et participation à toutes les cultures de l'immigration.
     
  • Accessibilité universelle aux pratiques artistiques et culturelles.
     
  • Reconnaissance compétences personnelles, renfort de l'estime de soi individuelle et collective.
     
  • Participation démocratique : de tous, pour tous et avec tous.
     
  • Diversité des relations : jeunes-personnes âgées, habitants d'origine-immigrants, artistes-amateurs, public-privé, voisins-visiteurs...
     
  • Culture comme outil d'activation d'autres secteurs stratégiques.
     
  • Rues et places, lieux naturels de célébration et de lien, ouverts, accessibles et actifs.
     
  • Auto-gestion et répartition équilibrée des ressources, indépendance et décentralisation.
     
  • Développement durable dans le financement et dans l'utilisation du territoire, des personnes et des équipements.
     
  • Soutien multidisciplinaire du gouvernement local, sans intrusion ni pression.
     
  • Expérience ouverte à tous les territoires.

10 ans de surpassement des problèmes et des difficultés, mais également de succès et de réussites pour la vie de tous les habitants du quartier, ayant pour résultat la récupération d'un quartier dans la ville et le renforcement du vivre ensemble. La Carrera et l'Agenda 21 de la culture naissent de la logique de la nécessité : cohérence avec leurs Principes et développement naturels de leurs Engagements.

3. Objectifs et mise en place du projet

3.1. Objectifs principaux et spécifiques

La Carrera naît avec un objectif clair destiné à améliorer le territoire, son habitabilité, la cohabitation et les relations entre les personnes et à construire, préserver et défendre son identité en favorisant une nouvelle culture de participation. Et y parvenir dans le cadre le plus naturel et reconnaissable qui soit : la fête de rue. En définitive, générer un contexte de revitalisation territoriale où les habitants peuvent rechercher le progrès au niveau individuel comme au niveau collectif, en améliorant l'estime de soi et la fierté de faire partie du quartier.

Objectifs spécifiques :

  • Encourager l'inclusion et la cohésion sociales à travers la participation active de tous les voisins. Relations et échanges entre les générations et les cultures du quartier.
     
  • Reconnaître et protéger la cohabitation interculturelle et le respect de la diversité, signe d'identité du quartier.
     
  • Récupérer la rue et reconcevoir les espaces publics pour la rencontre sociale et les loisirs.
     
  • Récupérer et renforcer l'estime de soi de chacun des voisins. Valoriser les défis surmontés.
     
  • Montrer le caractère attractif d'El Gancho, éliminer les préjugés et combattre les stéréotypes.
     
  • Obtenir un territoire socialement responsable et solidaire.
     
  • Développement durable concernant l'utilisation et la régénération des propres ressources.
     
  • Consolider un événement festif commun en intégrant l'événement au calendrier commémoratif populaire du quartier en tant que manifestation stable de son identité singulière

La carrera naît du problème et du conflit, motivée par l'urgente nécessité de combler les graves déficiences sociales à travers la fête populaire, participative, intégra-trice et durable.

3.2. Actions

Pendant 12 mois, le processus de préparation annuelle déclenche les principaux outils de réussite des objectifs, créant ainsi une dynamique de dialogue permanent à travers laquelle les voisins et les artistes proposent des idées qui sont ensuite développées collectivement. Les collectifs créent des actions et le tissu social et institutionnel collabore à la résolution des problèmes de ressources, de logistique et d'espaces :

  • Les commissions interdisciplinaires de travail (éducation, culture, environnement, santé, emploi, etc.) donnent la priorité aux objectifs communs et élaborent des programmes en fonction des propositions et des idées avancées au cours des réunions, en évaluant la disponibilité des ressources.
     
  • Formation de groupes d'intervention artistique (théâtre, danse, musique, cirque, art urbain, etc.). L'activité créative émeut et stimule la poursuite et le dépassement des défis. Le travail « avec les autres » distribue les responsabilités dans la représentation finale.
     
  • Les ateliers de construction, confection et fabrication de la fête (costumes, accessoires, scénographies, décorations, etc.) favorisent les rencontres entre les différentes générations, la collaboration interculturelle et créent des liens pendant de longues périodes.

Exemples d'activités en 2013 : LE QUARTIER DES ENFANTS. L'ENDROIT DES RÊVES : «Manifeste des enfants», «Nous avons la tête dans les nuages», «Mille et une familles», «Les enfants rêvent», «Promenade atypique, enfants guides/acteurs du quartier», «L'usine à jouets», «Dessine tes rêves», «Arbre saludabilis. Peinture murale-Décalogue sur la santé par les jeunes du quartier», «Orient expresshiva», «La trace d'Iphigénie. Musique séfarade», «La voiture sans gaz d'échappement», «Semaine gastronomique interculturelle», «Route des tapas avec Gancho».

3.3. Phases

  1. Sélection des objectifs annuels, consolidation et nouveaux défis.
     
  2. Préparation, inventaire et distribution des ressources.
     
  3. Élaboration des contenus, discours concernant les objectifs et l'élaboration des interventions esthétiques qui lui apportent cohérence et sens. (thème, titre).
     
  4. Production et développement de programmes : construction/confection des éléments décoratifs.
     
  5. Ateliers de formation artistique.
     
  6. Montages et installations artistiques et scénographiques.
     
  7. L'événement : la Fête.
     
  8. Évaluation globale et permanente de la réalisation des objectifs.
     
  9. Communication/information permanentes : pédagogie du processus.

3.4. Obstacles

Au cours de la phase initiale : (1) Incrédulité et méfiance institutionnelles face à un projet innovant, auto-géré et qui affronte les engagements sociaux depuis la perspective de la culture festive et populaire. (2) Indifférence de certains secteurs voisins plus conservateurs et réticence des groupes socio-culturels auto-marginalisés et/ou exclusifs. (3) Manque de ressources en raison de la lenteur de l'intégration de certains secteurs socio-économiques du quartier.

Au cours de la phase de consolidation : (1) Dégradation de la situation socio-économique des voisins, ce qui a provoqué découragement et exclusion, conséquence de la crise économique généralisée (en particulier les secteurs les plus faibles et les plus défavorisés). (2) Risque de gentrification. (3) Danger de récupération politique et commerciale face aux premières réussites de La Carrera.

Résultats

La Carrera a surmonté les obstacles :

  • La fierté, l'acharnement, l'implication dans la résolution des conflits, la réussite des initiatives sociales ont donné lieu à une participation et une solidarité plus grandes au sein de la structure d'organisation.
     
  • La cohabitation culturelle s'est consolidée et la cohésion sociale s'est améliorée.
     
  • Les situations de dépendance ont été surmontées (soutiens institutionnels) à travers la coopération, la démocratie participative et l'utilisation responsable des ressources disponibles.
     
  • Intégration des moyens de communication dans la diffusion à la ville.
     
  • La Carrera a stimulé le processus communautaire, permanent et ouvert, auquel participent les administrations, les techniciens et les habitants, pour faire face aux problèmes et aux défis que supposent le quartier.

Activité Participants

  • Organisations, ateliers et collaborateurs: 192
     
  • Ateliers de formation et ambiances: 524
     
  • Interventions ludiques et festives: 576
     
  • Interventions internationales: 53
     
  • Installations, montages et monitorage: 76
     
  • Activités antérieures (mois de septembre): 2 415
     
  • Activités ouvertes du programme: 7 245

La Carrera del Gancho est une Fête des arts de la rue et de cohabitation culturelle qui, au cours des 3 jours de sa durée, offre aux voisins et aux visiteurs, à chaque coin de rue du quartier, plus de 100 activités gratuites, créées suite à un long processus de travail annuel : concerts, défilés, cirque, danse, théâtre de rue, ateliers créatifs, veillées, marchés aux puces, gastronomie, jeux, etc.

Actuellement, 103 collectifs et institutions, commerçants, hôteliers et autres voisins, visiteurs et amis participent et collaborent à La Carrera.

4. Impacts

4.1. Impacts sur le gouvernement local

La Carrera a joué un rôle crucial dans les politiques locales en tant qu'exemple réel d'une nouvelle forme de création de la culture dans la ville. Son impact peut être concrétisé sous 4 aspects clés :

  • Nouvelles méthodes de gestion avec plus de collaborateurs et de participation.
     
  • Réexamen des stratégies municipales globales en fonction de l'expérience d'El Gancho.
     
  • Implication des différents domaines de gestion de l'administration dans des projets issus d'initiatives privées.
     
  • Reconnaissance de la culture comme outil de réactivation des secteurs stratégiques.

4.2. Impacts sur la culture et les agents culturels de la ville

Les agents culturels impliqués dans La Carrera ont expérimenté un changement de perception :

  • Reconnaissance de la capacité transformatrice de la culture.
     
  • Ouverture des processus de création à la participation partagée multidisciplinaire.
     
  • Apparition de collectifs impliqués dans la promotion de la culture sociale et communautaire.

Un exemple marquant est l'Espace communautaire de relation, forum de collaboration active multidisciplinaire (culture/santé/emploi/logement/éducation/autres) d'agents qui interagissent avec el Gancho et avec le centre historique, encourageant ensemble de nouvelles initiatives et proposition.

La carrera del gancho est une fête des arts de la rue et de cohabitation culturelle qui, au cours des 3 jours de sa durée, offre aux voisins et aux visiteurs, à chaque coin de rue du quartier, plus de 100 activités gratuites.

4.3. Impact sur la ville ou le territoire et sur sa population

Les processus développés par La Carrera ont laissé de nombreuses initiatives à la répercussion sur le territoire majeure. Voici juste quelques exemples :

  • Le programme CeciN'EstPasUnTerrainVague a reconverti des friches urbaines abandonnées en nouveaux espaces de lien et de cohabitation, ex. : le Potager urbain.
     
  • Création du Centre Musical Las Armas dans la zone la plus détériorée du quartier.
     
  • Les Espaces Créatifs Las Armas, occupés par de nouvelles industries culturelles.
     
  • Aménagement de l’École de Cirque Social et du Festival de Cirque, Magie et Clowns.
     
  • Le Festival de l'Art Urbain À l'Assaut, qui a généré un patrimoine artistique plein d'attrait dans le quartier.

4.4. Impacts transversaux

Héritage des éditions de La Carrera dans de multiples initiatives et recoins d'El Gancho :

  • De nouveaux entrepreneurs arrivent dans le quartier : une salle de théâtre indépendant, une librairie d'occasion ou un espace gastronomique se sont installés dans ses rues.
     
  • Des collectifs et associations sont nés : l'Association des Espaces Créatifs Las Armas, qui se charge de la promotion d'un Marché du design mensuel ; l'Association Culturelle Ronda del Gancho, qui s'occupe du folklore local ; et l'Orchestre Interculturel del Gancho (OIGAN, ou « Écoutez ! » en français [ndlt]).
     
  • Le Centre de Santé développe des activités de promotion de l'hygiène, de la santé et de l'enfance, (Promenons-nous pour être en bonne santé, Espace d'expositions Enfance interculturelle).
     
  • Le Service de médiation du quartier promeut régulièrement des actions de respect de l'environnement, comme les Balayages de voisinage (les voisins sont appelés à venir balayer les rues tous ensemble).
     
  • Les hôteliers mettent en avant des actions culturelles et de loisirs comme la Foire de la culture, du vin et de la rue.

En 2012, avec l'objectif de rendre visibles ces impacts et d'encourager la Responsabilité et le Bénéfice Social, le Centre Historique Socialement Responsable est constitué, qui intègre sensibilisation, communication et développement de la Responsabilité sociale auprès des entreprises, entités et habitants.

4.5. Continuité

10 ans d'expérience et de consolidation facilitent et garantissent la continuité de La Carrera. Le principal objectif est la garantie de cette continuité toute en préservant l'autonomie et l'identité :

  • Maintenir et, dans la mesure du possible, augmenter la mise à disposition de ressources, qu'elles soient en nature ou financière, directement ou à travers des parrainages privés, toujours socialement responsables et respectueux de l'image et des objectifs de La Carrera.
     
  • Encourager, faciliter la collaboration des Services municipaux, en participant aux commissions de travail, améliorer la coordination des ressources provenant des différentes institutions.
     
  • Continuer de mettre en place des projets et des politiques qui répondent aux programmes de La Carrera, et aux demandes et nécessités avancées par La Carrera elle-même : ainsi, au cours de 2014, pour ne citer que des exemples, seront aménagés : la nouvelle École de Cirque Social, et le Terrain des enfants, et la création du Centre des Ressources Communautaires sera entamée.
     
  • Encourager les projets d'habitudes saines et recyclage créatif.
     
  • Répliquer la méthodologie dans d'autres zones de la ville.

En définitive, le projet a pour objectif de générer un con-texte de revitalisation territoriale où les habitants peuvent rechercher le progrès au niveau individuel comme au niveau collectif, en améliorant l'estime de soi et la fierté de faire partie du quartier.

5. Informations supplémentaires

La Ville de Saragosse a été candidate à la première édition du « Prix International CGLU – Ville de Mexico – Culture 21 » (janvier-mai 2014). Le Jury du Prix a rendu son rapport final en juin 2014 et a sollicité la Commission culture de CGLU pour la reconnaissance de ce projet comme une pratique exemplaire de l’Agenda 21 de la culture.

Candidature approuvée en septembre 2014.

Bonne pratique publiée en octobre 2014.

Cette fiche a été rédigée par Cesar Falo Forniés, Coordinateur technicien, Saragosse Culturelle.

Contact : info (at) carreradelgancho.es

Site Internet : http://www.carreradelgancho.es/

Vidéos : www.vimeo.com/alpuyal/videos

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La Carrera del Gancho: the Festival, a driving force in the process of neighbourhood enhancement, Zaragoza